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La Chine continue son bonhomme de chemin vers le machine learning

En vogue depuis quelques années dans la communauté scientifique, le machine learning est annoncé comme étant la prochaine révolution dans le domaine de algorithmique. En effet la capacité d'autoadaptation de ces nouvelles techniques les rend particulièrement utiles pour la reconnaissance d'images et la prise de décision automatique, ce qui les prédestine tout logiquement aux voitures auto-nomes.

 

bx alakon

Se baladerait-elle bientôt seule sur les routes ?

 

En Europe, l'industrie reste très timide dans l'avancée vers ces technologies (c'est le moins qu'on puisse dire), probablement à cause de l'abscence d'un géant des nouvelles technologies suffisamment fou aventureux pour dépenser quelques milliards dans ce domaine. Ce n'est pas le cas de la Chine, qui, non contente d'avoir octroyé en avril 2017 un bon gros budget d'1,4 million de dollars à une start-up pour le développement d'une puce spécialisée dans l'apprentissage profond, va désormais utiliser les services de TSMC pour la production en masse. À la fois le design des puces et leur mise sur le marché seront faits par Cambricon Technologies Co. Ltd., une société créée en 2016 dont le cofondateur n'est autre que l'un des deux frères professeurs à la tête du projet Cambricon de l'Académie Chinoise des Sciences (qui était elle-même la source des 1,4 million... dont le destinataire n'est autre que Cambricon !).

 

Ledit fondateur, également PDG, estime que sa jeune entreprise occupera 30% du marché des puces intelligentes hautes-performances d'ici trois ans, avec un objectif ambitieux d'un milliard d'unités intégrées dans des appareils aux quatre coins de globe.

 

Pour le moment, les puces utilisent une finesse de gravure de 16 nm, bien que des évolutions au 7 puis 5 nm ne soient pas exclues. Deux références seront disponibles : le MLU100 pour les centres de données et les serveurs de petite et moyenne taille, et le MLU200 pour la R&D. Trois nouveaux modèles ont été également présentés : le Cambricon-H8 pour les terminaux basse consommation, le Cambricon-1H16 plus gourmand et enfin le Cambricon-1M prévu spécialement pour les voitures autonomes. Pour en finir avec les révélations, le Kirin 970, un processeur signé Huawei équipant le Huawei Mate 10 embarque justement le Cambricon-1A (tout premier module de l'entreprise) comme accélérateur neuronal (NPU), utilisé pour la reconnaissance vocale et la photographie.

 

huawei kirin 970

Le Kirin précédemment cité, avec son NPU Cambricon

 

Malheureusement, très peu d'informations techniques filtrent sur ces puces, ce qui est assez inquiétant pour le consommateur. On pourra également reprocher le manque de transparence sur la paternité de l'architecture, mais cela pourrait bien être un trouble voulu par le gouvernement, depuis que les États-Unis ne revendent plus de puces à la Chine. Rien de nouveau encore sur le marché PC grand public, mais cela ne saurait tarder ! (Source : DigiTimes)

 

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